À l’instar de ses homologues masculins, les RSCA Women affronteront les Brugeoises ce samedi à 16 heures. Avec 101 buts au compteur en Superleague et une première place, elles peuvent se montrer confiantes pour ce déplacement. "Le mot d’ordre pendant ces play-offs : ne pas se relâcher, même face à des adversaires qui, sur papier, semblent moins forts", explique pourtant une Charlotte Tison perfectionniste.
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Après votre victoire 6-0 contre le Standard, vous avez passé la barre des 100 buts en Superleague. Où comptez-vous vous arrêter ?
(Rires) Il fallait s’attendre à davantage de concrétisations cette saison, notamment grâce au transfert de Tessa Wullaert. Elle marque beaucoup et délivre énormément d’assists. Je n’aurais quand même jamais pensé que nous dépasserions les 100 buts alors que nous ne sommes même pas encore en fin de championnat. C’est un exploit. Mais en réalité, nous ne comptons pas vraiment. Nous essayons simplement d’inscrire le plus de buts possible à chaque rencontre.
La fin de la phase classique et le début des play-offs ont été un peu plus compliqués. Le groupe s’y attendait-il ?
Ce n’est pas anormal de connaître une petite baisse de régime à un moment donné au cours d’une saison. Nous ne devions surtout pas paniquer. Nous avons montré la semaine dernière, face au Standard, que nous avions repris les choses en main. Ce 6-0 face aux deuxièmes qu’on replace à six points de nous (avec un match de moins pour le RSCA Women, ndlr) nous fait beaucoup de bien. N’oublions pas non plus que, pour beaucoup d’adversaires, Anderlecht est l’équipe à battre. Nous jouons souvent face à des blocs. À nous de montrer que notre talent et nos choix tactiques permettent de trouver les failles nécessaires.
Tout comme les hommes, vous vous déplacez à Bruges ce week-end. Comment appréhendez-vous ce match ?
Chaque match de play-offs est une petite finale à jouer avec la même concentration, sans se soucier de l’adversaire. Pour chaque match, nous devons travailler sérieusement aux entraînements, comme nous le faisons depuis le début de la semaine. En réalité, notre plus grand adversaire, c’est sans doute nous-mêmes. Le mot d’ordre : ne pas se relâcher, même face à des adversaires qui, sur papier, semblent moins forts.
La saison n’est pas encore terminée. Mais quel est le bilan temporaire que vous tirez jusqu’ici ?
Notre saison a été très belle. Au risque de surprendre, je pense cependant que l’on peut faire encore mieux. Nous avons obtenu de très beaux scores. Mais un score ne dit pas tout. Nous laissons parfois encore trop d’occasions à nos adversaires. Sur le plan personnel, je suis contente. J’ai joué la plupart des matches. J’ai inscrit quelques buts. Mes statistiques ne sont pas mauvaises pour un numéro 6. J’espère pouvoir continuer à aider l’équipe jusqu’à la fin de la saison.
Comment voyez-vous l’avenir, notamment avec un nouveau coach, le départ de Tine De Caigny, …
Je sais que le club fait tout ce qu’il peut pour construire à nouveau une très belle équipe la saison prochaine. En ce qui me concerne, je reste à Anderlecht. Et j’espère jouer à nouveau les qualifications pour la Ligue des Champions. Pour le reste, j’espère terminer mon Master en Sciences économiques à la VUB en janvier prochain.